le baptême

Par ce sacrement, le croyant devient un homme nouveau pour intégrer la communauté chrétienne et quitter symboliquement la vie charnelle et pêcheresse pour renaître à la vie spirituelle dans l’Esprit Saint ; la cérémonie consiste à immerger le croyant trois fois dans l’eau en invoquant le nom de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Ceci réfère directement à Jean, III, 3 : "Si un homme ne naît de l’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu".
Après avoir été baptisé, l’homme trouve l’accomplissement de sa vie en la dédiant à Dieu et aux autres hommes, qu’il s’agisse d’une conversion déjà établie d’un adulte, ou de celle d’un nouveau-né. Le baptême des enfants permet à leurs parents et parrains de les guider dans leur foi et réfère à St Jean Baptiste glorifiant le Christ encore dans le sein de sa Mère.
Le baptême est une arme dont dispose le Chrétien pour lutter contre les tentations qu’exerce le Malin sur le monde. Ce sacrement était à l’origine précédé d’une longue préparation pour les catéchumènes (candidats adultes au baptême), révélant la portée symbolique de l’acte célébré alors dans la nuit de Pâques.

La chrismation

La chrismation renouvelle l’engagement du baptême. Elle confère au chrétien baptisé le don du Saint Esprit : son corps est oint avec le Saint Chrême et reçoit ainsi sanctification, force et accroissement de vie spirituelle. Avec ce sacrement, le baptême est scellé, le baptisé entre dans l’Eglise et peut accéder à tous les autres sacrements.
Dans le même temps, grâce à l’aide du Saint Esprit,il croît en intelligence et en spiritualité et assimile la doctrine de l’Eglise. La cérémonie de la Chrismation se déroule après le baptême ; le front, la poitrine, les narines, les mains et les pieds sont marqués du Saint Chrême et le baptisé prononce pour chaque onction : "Sceau du don du Saint-Esprit. Amen" marquant l’appartenance à Dieu. La cérémonie se termine alors que le prêtre, le nouveau baptisé et les parrains font trois fois le tour des fonts baptismaux dont la figure circulaire symbolise l’éternité. Une ablution enlève le Saint Chrême du corps du baptisé, à qui l’on coupe quelques cheveux pour symboliser son désir de s’offrir entièrement à Dieu.

L’eucharistie

L’eucharistie est le partage du pain et du vin consacrés par le prêtre et devenus le corps et le sang du Christ. L’Eucharistie est le sacrement de l’Eglise par excellence. Par la prière des croyants et la bénédiction de l’évêque ou du prêtre, le pain et le vin -aliments de la dernière Cène- deviennent corps et sang du Christ.
Ainsi, les chrétiens communient pour la rémission de leurs péchés et la vie éternelle en les unissant au Seigneur.
Ce sacrement est un écho à Jésus-Christ qui offre son humanité à Dieu sur la croix au Golgotha, en réalisant un sacrifice symbolique, l’homme s’offre et se sauve en même temps.
L’Eucharistie est une "nourriture d’immortalité", un repas commun dans l’amour de Dieu, une communion qui donne à chacun le gage de la Résurrection tant que le fidèle participe à l’œuvre de Jésus-Christ.
L’Eucharistie se célèbre chaque dimanche, jour du Seigneur, de sa résurrection d’entre les morts et de la venue du Saint-Esprit. Fête communautaire, elle comporte trois parties distinctes :
- une préparation : le pain et le vin mélange d’eau sont préparés. Le pain constitué de grains de blés épars symbolise l’unité réalisée.
- la liturgie des catéchumènes s’accompagne de la lecture des livres saints et la prédication pour diffuser la parole de Dieu et préparer aux Mystères.
- la liturgie des fidèles réservée aux Chrétiens baptisés. Elle comporte une procession avec les Dons non consacrés pendant le chant "des chérubins", la confession commune du Symbole de foi et la prière eucharistique suivie de la communion.

Le mariage

Il est le sacrement par lequel un homme et une femme s’unissent, à l’image de l’union du Christ et de l’église. Leur amour réciproque est l’image de celui qui unit les hommes à Dieu et les uns aux autres. Mais l’amour humain n’est qu’un symbole d’un amour plus élevé qui, sans l’illumination de la grâce, est peu durable et cesse d’élever l’homme.
La naissance d’un enfant agrandit la communauté initiale et apprend au couple à se sacrifier, à vaincre son égoïsme. De plus, l’enfant est comme une icône où l’image de Dieu est moins corrompue que chez les adultes. L’époux et père de famille détient une primauté indiscutable dans la famille, ce qui est une grande responsabilité spirituelle. Il doit aider chacun à trouver une place dans le service de Dieu et de l’Eglise, les enfants étant des membres à part entière d’une communauté accomplissant une œuvre commune.
Le Seigneur à changé l’eau en vin aux noces de Cana pour annoncer ce qu’il fît plus tard lorsque le vin eucharistique devint Son propre Sang, destiné à unir tous les hommes avec le Seigneur et entre eux. Le rite des fiançailles précède le sacrement du mariage par le symbolique échange des anneaux bénis.
Lors du mariage, les couronnes -symbole de la victoire sur les passions- tenues par les témoins se trouvent au-dessus de la tête des nouveaux mariés ; prêtre lit ensuite l’Epître, l’Evangile et la prière du Seigneur. Pour partager joies et chagrins, les époux boivent trois fois du vin d’une même coupe et, précédés du prêtre, font par trois fois le tour du lutrin en signe de l’éternité du mariage.
En tant que don total de l’un à l’autre, le divorce et un second mariage ne peuvent être admis. Ils ne sont tolérés que par indulgence pour la faiblesse humaine. Le rite est alors privé de toute allégresse et contient des prières de pénitence.

La confession

Le sacrement de réconciliation (appelé aussi sacrement de pénitence), le chrétien reconnaît ses péchés et en demande le pardon devant le Seigneur, qui lui est accordé par le prêtre par une prière spéciale.
Par ce sacrement, le chrétien est purifié des péchés qu’il commet après son baptême. Le Seigneur, par la prière du prêtre, lui pardonne ses péchés confessés. En commettant un péché, l’homme refuse la lumière divine et plonge dans les ténèbres. C’est à la fois un péché contre l’église et une rupture avec l’unité de Dieu. Le sacrement de pénitence demande un effort constant et sincère où l’on ouvre son âme à Dieu et aux autres hommes en sacrifiant son amour-propre. La méditation, la prière, le jeûne, la lecture de Livres saints et le pardon à tous de leurs offenses permettent de se préparer à la confession.

L’onction des malades

Le sacrement de réconciliation (appelé aussi sacrement de pénitence), le chrétien reconnaît ses péchés et en demande le pardon devant le Seigneur, qui lui est accordé par le prêtre par une prière spéciale.
Par ce sacrement, le chrétien est purifié des péchés qu’il commet après son baptême. Le Seigneur, par la prière du prêtre, lui pardonne ses péchés confessés. En commettant un péché, l’homme refuse la lumière divine et plonge dans les ténèbres. C’est à la fois un péché contre l’église et une rupture avec l’unité de Dieu. Le sacrement de pénitence demande un effort constant et sincère où l’on ouvre son âme à Dieu et aux autres hommes en sacrifiant son amour-propre. La méditation, la prière, le jeûne, la lecture de Livres saints et le pardon à tous de leurs offenses permettent de se préparer à la confession.

Le sacerdoce
(ou sacrement de l’ordre)

Les évêques, les prêtres et les diacres forment la hiérarchie ecclésiastique chargée d’accomplir les Sacrements, d’éduquer les fidèles et d’administrer l’Eglise.
A l’image du Christ lors de la Sainte Cène, l’Evêque occupe une place centrale dans la communauté orthodoxe. Lui seul peut ordonner des prêtres et les diacres, consacrer le Saint-Chrême et l’autel d’une église, mais son rôle se définit à l’intérieur de leur diocèse, dont le nom est contenu dans le titre de chacun des prêtres.
Les prêtres assistent l’évêque dans l’administration du diocèse, président aux paroisses dépendant de son autorité où ils célèbrent les différents sacrements. Les diacres assistent l’évêque et le prêtre mais n’accomplissent aucun sacrement.
Afin de remplir pleinement leur mission, l’évêque et le prêtre se donnent totalement à l’église, au détriment de leur vie individuelle. Ainsi, seuls des prêtres non mariés accèdent à l’épiscopat. Les prêtres peuvent se marier avant leur ordination mais un second mariage leur est interdit en cas de veuvage.
Le rite de l’ordination d’un évêque, d’un prêtre ou d’un diacre comporte l’approbation du peuple, une prière, l’imposition des mains et l’habillement. Pour accéder au niveau supérieur, l’ordinand doit nécessairement avoir été ordonné aux degrés inférieurs de la hiérarchie de l’Eglise.